Où s'envolèrent ?

Où s'envolèrent les dragons du ciel ?

Laissant nos terres desséchées,

Où s'envolèrent les dragons du ciel ?

Laissant nos gorges assoiffées...

Oh ! Qu'ils étendent leurs vastes ailes,

Faites de vapeurs et de fumées,

Et leurs cristallines étincelles

Roulent nos rivières et nos vallées !

Parfois dans le ciel traînent de longs rubans de nuages : je les imagine pareils à des ailes de dragons... Ce petit poème m'est venu en début d'année 2012, alors que la sécheresse régnait.

The Death

My oh my

Always I cry

Can you hear me

In your darkness ?

I wanna fly

Accross the sky

Can you lead me

Death princess ?

Le vent

— J’aimerais tant

Savoir d’où vient le vent ?

— Il vient de ces contrées lointaines

Comme un cheval galopant…

— J’aimerais voir

Par où va donc le vent ?

— Il saute par-dessus les plaines

Il s’envole dans le noir.

— Il faudrait être

Léger tel l’air, le vent,

Et se libérer de ses chaînes ;

Ce serait comme renaître.

Un jour gris

C’est triste, un jour gris,
Tout est calme, rien ne rit,
Rien ne bouge.

Un plafond de nuages
Sans défaut, sans orages,
Des brumes qui nous surnagent,
Rien ne bouge.

Une lumière blanche,
Un plafond sans planche,
Un couvercle étanche…
Rien ne bouge.

Ce n’est pas gai un jour terne,
Cette lumière qui souligne les cernes,
Et le lugubre cri d’une sterne.
Rien ne bouge.

Pas de combat, pas de sang rouge,
Personne ici n’est mis sur la touche,
Ici, là, rien ne bouge ;
Aujourd’hui, tout se couche.