Comme un’bête aux abois,
Prête à tout.
J’sens qu’je fatigue
J’n’en peux plus ;
Tout me lasse,
Me dépasse,
Me submerge,
M’enfouit au plus profond de la terre.
Parfois, j’aimerais voler
Dans les cieux, sentir le vent
Caresser mes cheveux
Voler, plus haut et encore
Plus loin, voler plus loin que tout
Que les autres,
Sentir la chaleur du soleil
Si douce, sur ma peau, voir de haut
Cette terre où je m’enfouis
De plus en plus profondément car
Je suis trop... lourde, d’humeur trop...
Sombre...
Et je sombre dans le noir
Dans la terre ou la mer, je
Ne sais plus,
Nage entre deux eaux puis
Cherche à s’envoler ma
Petite âme, mon petit corps,
Mais trop pesante, trop lourde je
retombe et replonge
Aussitôt dans cet abîme profond,
Où les rayons du soleil ne me
Parviennent
Plus.
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